Résumé : À travers une lecture des romans d’al-Ahdal et de Khalifa, cet article interroge l’usage des corps dans la fictionnalisation du terrorisme. Enjeu personnel et politique, le corps est malmené, réifié, source de souffrance mais aussi de libération. Il vient concrétiser l’oppression des tyrans sur le peuple tout en étant le terrain d’exploration entre la vie et la mort pour chaque individu. Ainsi, le caractère insaisissable, incompréhensible, inexplicable du terrorisme s’inscrit dans les corps.