Résumé : L’humour étant entendu comme désapprobation des valeurs morales et sociétales, cette analyse confronte – à partir de quelques exemples médiatisés – parole (plus gestes) et politique, dans l’Égypte contemporaine, sous l’angle des paramètres sécuritaires. L’absence de frontière claire et légale entre ce qui peut être dit et ce dont l’expression publique reste prohibée permet au pouvoir militaire, pour se légitimer, de s’ériger en défenseur de symboles sacrés (religieux et profanes), intouchables.