Résumé : Deux molécules sémiques traversent Ṣāhibat al-dār Šahrazād de Ḥanān Al- Šayḫ : à la domination masculine se joint l’enjouement, et à la subordination féminine la souffrance. L’association de l’enjouement au pouvoir, propre aux Mille et une nuits, est détournée dans un processus de ruptures comblé par l’ironie en tant que stratégie discursive. Celle-ci est attribuable à l’auteure implicite, et elle est féministe car elle a pour objet les abus de l'autorité patriarcale.