Résumé : Le théâtre algérien est né, dans sa forme aristotélicienne, en pleine colonisation. Est-ce pour cette raison que ses dramaturges n’ont pas prêté attention, dans ce contexte de résistance, à la nécessité d’un théâtre pour enfants ? Qui plus est, une fois l’indépendance acquise, pourquoi le monde de l’enfance n’a intéressé que plus tard les auteurs du théâtre algérien ? La naissance tardive de ce genre à part entière n’est-elle pas à étudier dans l’axe de la réparation d’un oubli de l’histoire ?