Résumé :Le Nez sur la vitre d’Abdelkader Djemaï s’offre comme l’itinéraire problématique d’une quête infantile insatisfaite à travers les labyrinthes d’une cité algérienne peinant à trouver ses marques. Se fondant sur l’appareillage sociocritique stylisé par Pierre Barbéris et Henri Mitterand, l’article interroge la disparition brusque de l’enfant à une période charnière de sa vie, en tant qu’elle est révélatrice d’un malaise social plus profond au sein duquel baigne le sujet algérien contemporain.