Résumé : Dans la littérature de jeunesse migrante française, les petits héros ont pour marqueurs identitaires l’exil subi dans le temps de l’enfance. Frappés par le sentiment du « tragique du trop tard », ils vivent leur inscription en France entre tabou et difficulté d’intégration. À travers la quête de l’enfant, entre volonté et désir d’autonomie, libido sciendi et souhait de grandir, se joue la tension entre perpétuation d’un modèle culturel originel commun et appropriation empirique de nouveaux codes culturels.