Résumé : L’écriture de La Palestine est liée à l’écriture de la mémoire, laquelle demeure attachée aux souvenirs d’une enfance lointaine : celle de la maison première, du premier contact avec la langue, du premier arrachement et de la première fracture. Entre rêve et souvenir, entre un solide point d’ancrage identitaire et les signes d’un brouillage traumatique, se dessinent les traits d’une enfance difficile dont il s’agit d’explorer les figurations dans Fī ḥaḍrat al-ġiyāb et Limādhā tarakta al-ḥiṣān waḥīdan de Darwich.