Résumé : Cet article propose une lecture du corps masculin en migration dans les Délires de la Ville de Gamâl Ghitany. Si le roman n’est pas à proprement parler un roman de la migration, il met en scène, par l’utopie et le fantastique, le statut d’étranger et d’immigré et offre une remarquable incarnation du sentiment, vécu dans la chair de l’homme, de l’expatriation et de la perte d’identité, de l’angoisse à la résignation.