Résumé : Kebir met en scène des enfants marginalisés, désarticulés, en proie à une rupture affective et charnelle. Victimes aux corps brisés et difformes, menacés de dilution et de mutilation, ils rencontrent des personnages en errance permanente et aux corps traumatiques. Ils éprouvent dans et par leur corps toutes les étapes de l’exil : le déplacement est à l’origine du corps souffrant mais aussi d’une poétique des noms-corps, reflet du corps mémoriel absent, d’un monde imaginaire néantisé.