Résumé : À partir de Comme un été qui ne reviendra pas, l’étude portera sur les réflexions deBarrādasur la construction de l’arabité et du romanesque « norme ». Le modèle égyptien, basé sur une langue « pleine de vie et de métaphores », constituerait la clef de la fulgurance d’un romanesque éclipsant tout autre romanesque arabe. Or Barrāda, dans Jeu de l’oubli, réveille un romanesque « autre », celui de l’espace marocain avec un univers particulier, empli de rites ancestraux et de sonorités de Fez.