Résumé : Dans un contexte politique de réformes institutionnelles, al-Ṭahṭāwī insère dans L’Or de Paris sa traduction de la Charte Constitutionnelle française de 1814. L’auteur entend mettre en place en arabe un discours progressiste au profit de la modernisation de son pays. Il travaille la langue en profondeur, puisant, pour dénommer les concepts humanistes et libéraux, tantôt dans la terminologie arabe classique, tantôt dans le vocabulaire commun, qu’il exploite sans relâche pour créer un lexique nouveau.