Résumé : La littérature de science-fiction arabe croise, dans ses multiples formes, une expression de crise dans un contexte de dictatures locales et d’hégémonie occidentale. À travers le choix de deux romans, Miroirs des heures mortes du tunisien Mustapha Kīlanī et Les Temps ténébreux du syrien Ṭālib ‘Umrān, nous interrogeons un genre nouveau qui transgresse la sphère de la littérature classique pour transgresser le seuil de l’interdit politique et du non-dit.