Résumé : Cette contribution examine des récits d’emprisonnement typiques de la culture non-conformiste des XVIIe et XVIIIe siècles, en mesurant l’écart entre l’approche dix-septièmiste qui visait à décrire le cadre carcéral – qui reprend les modalités de l’expérimentation baroque et le renversement profane du récit évangélique de la Passio – et l’utilisation différente du chronotope emprisonnement-fuite tout au long du XVIIIe siècle, comme preuve des changements du statut des récits libertins.