Résumé : Dans le Theophrastus redivivus (1659), traité athée, le temps est cyclique et le monde éternel et non providentiel. Mais se dessine aussi une histoire des religions qui correspond à une dégradation de la connaissance : plutôt que d’histoire factuelle, il s’agit d’une ‘généalogie’ de l’erreur laquelle consiste dans un éloignement progressif de la nature originelle. Elle rend alors possible le mouvement inverse, celui d’un progrès de la « raison naturelle », sensible, mais qui reste individuel.