Résumé : Dans ce dialogue parodique qui expose les théories fantasques du comte de Gabalis, lequel peuple le monde de créatures imaginaires, visibles aux seuls philosophes, s’élabore une conception de l’imagination débridée comme fonction critique et matrice de l’œuvre littéraire. En nouant, sans les exclure, les folies de l’imagination au champ du rationnel, ce texte entend se réapproprier les problématiques philosophiques et scientifiques et les traiter par l’imagination.