Résumé : Chez trois auteurs liés au libertinage érudit, l’imagination apparaît comme une puissance qui nous rend capables de nous modifier nous-mêmes, soit de façon positive (guérison et renforcement des facultés intellectuelles) ou négative (autosuggestion) quand elle est « malade » (excès d’humeur mélancolique pour Naudé). Un schéma repris par Cyrano sur le mode ironico-grotesque, par La Mothe Le Vayer au sujet des rêves et qui servira à Hobbes à critiquer les rêves prophétiques comme parole de Dieu.