Résumé : Cet article s’attache à l’usage des romans de Cyrano de Bergerac dans la philosophie de Leibniz. À plusieurs reprises, Leibniz convoque un même passage des États et empires du soleil, celui où « l’imaginatif Cyrano » décrit les aptitudes singulières de créatures solaires qui ne connaissent pas la douleur, et dont les corps peuvent se régénérer à loisir. Une telle fiction est utilisée par Leibniz pour montrer que le corps humain n’est pas le meilleur des corps possibles.