Résumé : L’aristocrate, qui sous l’Ancien Régime se situait au faîte de la pyramide sociale, est selon Roger Vailland représenté par le bolchevik, l’homme de qualité par excellence de la classe ouvrière. Toutefois, la désinvolture, davantage que l’adhésion au dogme, marque le comportement de cet aristocrate des temps nouveaux, caractérisé par l’indifférence, le désintérêt et l’impassibilité, apanages d’un être libre, dont la souveraineté ne peut s’exercer qu’au sein de la solitude.