Résumé : Dans La Foire (1946), puis dans Le Printemps des éclopés (1980), Robert Reus attribue à son avatar un nom noble. Ce choix, à l’opposé de son ancrage politique, paraît à première vue contradictoire. Mais son statut d’écrivain débutant présente certaines analogies avec celui de la noblesse, marginalisée en démocratie. Cette étude montre que l’auteur a été le sujet d’interrogations liées à l’espoir d’un changement violent de statut et donc d’identité sociale, que l’idée de noblesse a incarné.