Résumé : Pour les écrivains de la première moitié du xxe siècle, le voyage en Orient n’a plus le prestige d’autrefois : à Constantinople comme au Caire, le grand rêve d’évasion s’est démocratisé, et des grappes de touristes ont remplacé les promeneurs solitaires. La prose narrative de l’entre-deux-guerres reflète ainsi le déclin du pittoresque traditionnel lié à l’Orient et la naissance de l’archétype du voyageur blasé, dernier avatar du dandy de la décadence.