Résumé : Stéphane Mallarmé en appelle à une aristocratie de l’art. La réalité reçoit dans l’œuvre la grandeur et la hauteur, signes de l’absolu qui procède de l’imagination et fonde la distinction de l’artiste. Ce souci de l’œuvre surpassant tout conduit Mallarmé à formuler un souhait irréalisable dans une société marquée par le triomphe sans partage de la bourgeoisie : que d’improbables institutions liées à l’art rappellent les esprits à la prééminence de l’esthétique sur l’économique.