Résumé : Du périodique littéraire du xviiie siècle à la chronique mondaine des années 1830, un même principe de distinction demeure attaché au commentaire journalistique sur l’élite, dont il prolonge les codes, les valeurs et les pratiques. Cet article propose d’observer la manière dont la représentation de l’amitié mondaine permet de comprendre la nouvelle place des femmes dans la presse, de même que la disparition d’une voix et d’une présence féminines au profit d’une objectivation du féminin.