Résumé : Dans Alphabets (1976), Georges Perec utilise les dix lettres les plus fréquentes (e, s, a, r, t, u, l, i, n, o) auxquelles il ajoute une lettre parmi les seize restantes, pour composer des poèmes dont chacun est l’anagramme de la série de départ. S’agit-il d’un jeu gratuit, ou trouve-t-on dans cette contrainte une réponse à l’obsession mallarméenne du « coup de dés », en lien avec les traumatismes qui hantent l’auteur de W ou le souvenir d’enfance (1976) ?