Résumé : Largement rejetés parce qu’ils sont jugés frivoles ou considérés comme de simples jeux de collégiens, les vers figurés (on ne les nomme pas encore « calligrammes ») ne disparaissent pourtant pas de la production poétique au tournant des xvie et xviie siècles. On en trouve en particulier chez Jean-Aimé de Chevigny, Jean Grisel et Angot de l’Eperonnière. La permanence de cette production révèle toutefois les faiblesses institutionnelle et stratégique des auteurs concernés.