Abstract: Cet article vise à étudier les conditions dans lesquelles s’applique dans la poésie française des xvie et xviie siècles l’interdit linguistique pesant sur certains mots quand ils désignent les parties génitales et leur fonction reproductrice. Il s’agit d’analyser en particulier les opérations de troncature mise en œuvre par les poètes et/ou les imprimeurs qui les publient. Loin de toute prudence vis-à-vis de la censure, c’est une véritable typographie satyrique qu’on entend ici mettre au jour.