Résumé : Comment le cofondateur du mouvement Dada, Tristan Tzara, en est-il venu au courant des années 1950 à se muer en philologue cherchant un secret anagrammatique caché dans les poésies de Villon ? Alors qu’il avait affirmé, au début de sa carrière, qu’il suffisait de découper des mots dans un journal et de les rassembler selon la loi du hasard pour produire un poème, le dernier Tzara, lecteur, s’est au contraire intéressé à un système de codage qu’il voyait à l’œuvre dans le Lais et le Testament.