Résumé : L’étude se fonde sur deux textes de Jean Hatzfeld qui consignent des témoignages des massacres rwandais de 1994. Ceux-ci présentent une situation linguistique particulière, mettant en jeu plusieurs idiomes. C’est le pouvoir d’évocation de ces paroles qui est ici interrogé et l’ambiguïté créée par leur statut original. La gêne qu’on peut ressentir à leur lecture a-t-elle des ressorts spécifiques ou ne fait-elle que refléter une prévention à l’égard du cosmétique du discours ?