Résumé : Les parlementaires, plus que tout autre citoyen, doivent voir leur liberté d’expression protégée. Toutefois, comme tous les citoyens, ils ne peuvent abuser de cette liberté et les règlements des assemblées offrent au Président les moyens de sanctionner les propos insultants. Toutefois, la difficulté de définir par avance l’insulte donne un pouvoir d’appréciation au Président qui peut questionner dans un univers dominé par le clivage politique.