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Classiques Garnier

[Sommaire de l'Introduction Bodin théoricien de la Souveraineté]

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INTRODUCTION

Bodin théoricien de la Souveraineté

i. – bodin définit l« indivisibilite de la souveraineté », tout en étant favorable au « gouvernement mixte » 30

Historique des théories du gouvernement mixte avant Bodin. État de la question 32 – Grèce ancienne 32 – Rome ancienne 35 – Le Moyen Âge 38 – Renaissance 40 – Machiavel et Guichardin 43 – Contarini et Giannotti 45 – Garimbert, Fiorimbene, Cavalcanti 47 – Seyssel théoricien des freins à la monarchie, mais non du gouvernement mixte 52 – Calvin et Hotman 53 – Du Moulin 57 – La notion dindivisibilité dans divers domaines : philosophie et cosmologie, théologie et droit 63 – Du Moulin : lindivisibilité et ses ambivalences 67 – Bodin : lindivisibilité des trois souverainetés simples et les gouvernements mixtes possibles et, dans certains cas, souhaitables 72 – Il ny a que trois formes dÉtat 73 – Distinction entre régime et gouvernement 74 – Régimes à souveraineté indivisible et gouvernements mixtes 76 – Souveraineté législative et souveraineté judiciaire 79.

ii. – commandement et obeissance 83

§ 2.1. Imperium dans tous ses états : merum, mixtum, supremum, maximum, majus, magnum, parvum, minus, minimum, absolutum. Respublica. Princeps solus, Rex solus 84 – Merum Imperium 84 – Maximum imperium et jurisdictio 91 – Provincia, civitas, universitas, villa, castrum 95 – Respublica : quatre acceptions 98 – Imperium maximum, majus, magnum, parvum, minus, minimum 100 – Princeps solus vu par Bartole et par Dante 102 – Absolutum imperium, absoluta potestas 106 – Potestas Dei absoluta et potestas Dei ordinata 108 – Indivisa majestas 110 – Summum imperium : Budé 112 – Rex solus : Ferrault, Chasseneux et Grassaille 115 – Alciat : loffice comme une création de la loi 122 – Zasius : le merum imperium appartient aux 28magistrats 124 – § 2.2. Souveraineté superiorem non recognoscens : empire et papauté 125 – À légard du pouvoir impérial 127 – À légard du pouvoir pontifical : in temporalibus 130 – In spiritualibus 131 – Le Concordat de Bologne, 1516 133 – Hérésie et excommunication 135 – § 2.3. Les lois : divines, naturelles, positives, fondamentales 140 – La Justice et la Raison 140 – Lois divines et lois naturelles. Lopinion de Philippe Mélanchthon 142 – Droit et droit naturel 150 – Lois positives 150 – « Soluta » potestas, pouvoir « absolu » : définition remarquable de Bodin du terme « absolu » (pas du tout absolutiste) 151 – Conventions et promesses 153 – La joie dobéir et lamitié naturelle 155 – Lois fondamentales 155 – § 2.4. Obéissance des citoyens et des « francs sujets » 158 – Liberté naturelle et liberté civile 158 – La famille et la République 159 – Citoyen et « franc sujet » 161 – Obéissance au suzerain et obéissance au souverain 162 – « Amour réciproque fait de confiance » 166 – § 2.5. Obéissance des commissaires, des officiers et des magistrats. Théorie « non absolutiste » de Bodin 168 – Puissance de commander des officiers et du souverain 170 – La personne et loffice 175 – § 2.6 Souveraineté de lÉtat, Reipublicæ majestas : théorie « non absolutiste » 177.

iii. – aperçus de quatre siÈcles et demi de critiques
à l
Égard du systÈme bodinien 183

Premiers critiques et premiers défenseurs 183 – Premières répercussions 188 – France 192 – Allemagne 201 – Angleterre 202 – Lecteurs catholiques en Espagne et en Italie 203 – Réception internationale 208 – Deux lacunes à combler 209.

iv. – la leçon de jean bodin (1576) sur la distinction « vitale », oubliée, entre despotisme et tyrannie 215

Deux prémisses 215 – Mots et choses 216 – « Despotisme » et « tyrannie » : le meurtre, facteur déterminant de leur différence 217 – Pourquoi la distinction est-elle « vitale » ? 219 – La carrière impériale du mot « despote » 221 – Au xvie siècle, comprendre et décrire le despotisme avec un décalage de deux millénaires 222 – Au xxie siècle, comprendre et décrire le despotisme avec un décalage de cinq cents ans 222 – La leçon de Jean Bodin 223 – Les différences entre un monarque 29royal et un monarque despotique 229 – Les différences entre un roi et un tyran 230 – Sévérité et rigueur ; caractéristiques dignes dun bon prince, même autoritaire 232 – Conclusion : léventail des despotismes est encore plus large 236.

v. – bref historique
d
une longue confusion historique 240

Sources de la « leçon » de Bodin, de Thomas dAquin à Nicole Oresme 241 – Thomas dAquin : « non est ergo idem principatus, despotia et politica, sed politica est preminentior » 243 – Marsile de Padoue : ne pas confondre une constitution quasi despotia, avec une autre quasi tyrannica 247 – Guillaume dOckham : « À parler proprement, un principat despotique nest pas tyrannique » 250 – Bartole de Sassoferrato et les légistes « ignorants politiques (idiotae politici) » (ainsi qualifiés par Gilles de Rome) 260 – Nicole Oresme : « princey despotique » est « princey sur serfs », non pas tyran 265 – Réception de la « leçon » de Bodin par les historiens germaniques de la pensée politique au xviie siècle 267 – Faut-il abolir à jamais toute discussion touchant la tyrannie ? Oui, répond J. Ch. Beckmann 272 – John Locke et la distinction des trois pouvoirs : politique, despotique et tyrannique. 276.

vi. – bodin et la guerre juste 282

Cicéron et le jus fetiale 284 – La force de la nécessité 287 – Protection 291 – Rôle de la protection dans « la République universelle de ce monde » 295 –Droit dintervention 298 – Lacquisition jure belli : à qui revient le butin, omnia capta, à la suite dune guerre juste ? Lavis de Francisco de Vitoria 303.

conclusions 309