Résumé : Les anciens Francs sont dits les fondateurs de la monarchie française mais leur nom de « barbares », attesté par les sources antiques, renvoie à la figure du primitif. Pour dépasser ce paradoxe, la thèse germaniste les a dotés de qualités physiques, morales et politiques, qui seront battues en brèche par l’historiographie révolutionnaire puis républicaine.