Résumé : La quête par Pétrarque d’une harmonie entre philosophie païenne et révélation chrétienne trouve une illustration dans son traitement du motif des remèdes à l’amour. Dans le traité du Secretum, Augustinus, après avoir convaincu Franciscus de la nécessité de mettre un terme à son amour pour Laure, parce qu’il porte à l’oubli de Dieu, ajoute aux remèdes traditionnels provenant principalement des Tusculanes de Cicéron (préférées aux Remedia d’Ovide) le remède suprême, chrétien, de la prière.