Abstract: Au départ prosélyte, le récit des amours séleucides est devenu une anecdote historique, à visée exemplaire. Sa structure diégétique et son imaginaire nosologique ont permis un incessant dialogue avec les savoirs médico-moraux sur la maladie d’amour. À l’aune de sa conceptualisation pathogène du désir, l’analyse propose d’étudier les trois thérapeutiques qu’elle recèle en son sein pour s’en prémunir ou en guérir : la cure par le coït, la cure par l’image, la cure par la parole.