Résumé : Les effets de la musique sur la passion amoureuse sont présentés de manière paradoxale dans les textes de la Renaissance. Si certains auteurs évoquent la manière dont elle fait naître le désir de l’« escoutant », d’autres attestent à l’inverse la manière dont elle vient guérir « les sens empoisonnés du venin amoureux », ou consoler le cœur amoureux. Il s’agit d’observer comment s’articulent ces différents effets, mais aussi comment s’infléchit au xvie siècle la nature de l’expérience esthétique.