Résumé : L’imagination comme remède à la passion amoureuse est réinterprétée au xviiie siècle à l’aune des théories physiologiques d’inspiration sensualiste. L’auteur de De la passion de l’amour (1782), soi-disant médecin anglais, s’appuie sur cette relecture pour penser à nouveaux frais, sur un mode mi-parodique, mi-sérieux, la séparation de deux types de discours concurrents en matière de traitement de la passion amoureuse : celui relevant de la médecine, et celui relevant de la littérature.