Résumé : Cette étude aborde deux questions. Peut-on affirmer que le sceptique tel qu’il est décrit par Sextus Empiricus est détaché vis-à-vis de lui-même ? Le détachement de soi rend-il le mode de vie du sceptique non désirable ? Après avoir décrit deux conceptions du détachement de soi, la conclusion est que le sceptique fait face à un dilemme : soit il est plus détaché vis-à-vis de lui-même que le non-sceptique, soit il est vulnérable à une version non standard de l’objection de l’apraxia.