Résumé : Dans le De re publica, Philus tient un discours contre la justice qui semble proche du relativisme sophistique. Ce discours, censé rapporter des propos de Carnéade, est mis en parallèle avec la République de Platon. Par ailleurs, il critique le relativisme juridique avec des arguments proches du Théétète qui présupposent l’existence d’une justice objective. Enfin, est examiné comment ce présupposé s’accorde avec la suspension de l’assentiment et le platonisme à partir de Cicéron.