Résumé : Les publics de la cantatrice anglaise Ann Selina Storace (1765-1817) recoupent tout le spectre social. Il faut donc parler de cercles de publics, eux-mêmes s’organisés par strates et dont les interactions avec la chanteuse se font aussi au sein d’un système de représentation où l’auditeur est lui-même partie prenante d’un jeu social. Avec les nostalgiques de l’âge d’or des Lumières, Storace a trouvé aujourd’hui un dernier public qui rêve à la légende de ses relations avec Mozart.