Résumé : Tribun du peuple, sanguin rétif à la routine, Philippe Séguin rénove et adapte le Parlement au fait majoritaire. Si la dissolution de 1997 écourte son mandat, il laisse une empreinte dans l’organisation du travail parlementaire avec la session unique, la réserve d’examen parlementaire, et dans l’expertise et le contrôle. Omniprésent en commissions, « ni sourd ni muet », actif sur l’ouverture internationale, ses conceptions ont eu une postérité avec la révision constitutionnelle de 2008.