Résumé : À rebours de la tradition parlementaire, le président du Corps législatif est plus proche du chef de l’État que de ses collègues, mais évolue entre la dictature de salut public et l’empire libéral : peu aimé, Billault pousse le zèle du contrôle jusqu’à soutirer les minutes des délibérations, là où Morny est assez habile pour épouser l’esprit de corps de l’Assemblée dans l’accroissement libéral de ses prérogatives, évolution que poursuivent Walewski et Schneider jusqu’au régime semi-parlementaire.