Résumé : Si seuls quatre présidents de la Chambre sont portés à l’Élysée, Grévy et Deschanel, élus par un Parlement soucieux d’affirmer sa suprématie constitutionnelle, incarnent à l’Élysée le Parlement en arbitres impartiaux respectueux des droits parlementaires. Président d’une majorité, Casimir-Périer, élu contre son gré, démissionnaire six mois après son élection, montre, comme Millerand en 1924 que le président de la République dans un régime d’assemblée ne peut être un « président de combat ».