Résumé : Le périple initiatique relaté dans Les Voyages de Gulliver constitue pour le jeune romancier une incitation à s’engager sur les chemins de sa propre création. Les jeux de perspectives de l’hypotexte ouvrent la voie à l’expérimentation d’une écriture susceptible de restituer les divers degrés d’appréhension d’un monde qui en soi s’avère illisible. Ainsi, réécrire un roman de formation possède pour lui les vertus de la formation d’un romancier.