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Classiques Garnier

Table des matières

665

Table des matières

Abréviations   9

Avertissement   11

Préface   13

Introduction   21

Première Partie

Le cadre institutionnel
et les pratiques de la grâce
dans lespace bourguignon

Rassemblement du corpus, méthodologie
et limites de létude   37

Les archives départementales de la Côte-dOr (ADCO)   39

Les lettres de grâce et de rémission   39

Le fonds B II 361   39

Le fonds B 11466   45

Les autres fonds   48

Les pièces de procédure et documents législatifs   50

Les pièces de procédure   50

Les documents législatifs   54

Les registres de comptes des bailliages   55

Les sources de la pratique judiciaire   58

Les archives départementales du Doubs (ADD)   62

666

Les archives départementales du Nord (ADN)    63

Les lettres de rémission    63

Les registres de lAudience    63

Les registres des chartes    67

Les fonds divers    68

Les sources législatives    70

Les délégations de pouvoir    70

Les autres actes évoquant le droit de grâce    72

Les comptes de la recette générale    75

Les archives urbaines    78

La bibliothèque municipale de Dijon    78

Les archives municipales de Dijon    79

Le papier du secret    79

Les documents judiciaires    80

Les archives municipales de Beaune    81

Les archives municipales de Besançon    82

Les archives municipales de Douai    82

Les archives nationales (AN)    83

Méthodologie et limites de létude    84

Exploitation du corpus et élaboration
de la base de données    84

Les lacunes chronologiques du corpus    87

Des disparités géographiques    92

Conclusion    95

L exercice du droit de grâce dans les principautés bourguignonnes et ses évolutions    97

Le droit de grâce dans lespace bourguignon
avant les ducs Valois    99

La grâce en Bourgogne avant lavènement
de Philippe le Hardi    99

Le droit de grâce sous Eudes IV (1315-1349)    99

Le cas de Philippe de Rouvres (1349-1361)   104

Lexercice de la grâce par Jean II le Bon
sur le duché de Bourgogne   106

667

Le droit de grâce dans les comtés de Bourgogne,
Artois et Flandre avant les ducs Valois   109

Lexercice de la grâce par Marguerite de France,
comtesse dArtois et de Bourgogne (1361-1382)   109

Les lettres de rémission de Louis de Male,
comte de Flandre, de Nevers et de Rethel (1346-1384)   122

Le droit de grâce de Yolande de Flandre,
comtesse de Bar et dame de Cassel (1344-1395)   131

Le droit de grâce et ses évolutions de Philippe le Hardi
à Charles le Téméraire (1363-1477)   139

Un exercice partagé entre les ducs et leurs épouses   139

Philippe le Hardi et Marguerite de Male :
lacquisition de lexclusivité princière (1363-1404)   139

Jean sans Peur et Marguerite de Bavière :
des droits de grâce bien distincts (1404-1419)   149

Le droit de grâce de Philippe le Bon et de ses épouses :
une souveraineté judiciaire partagée ?   155

Le droit de grâce sous Charles le Téméraire :
lexclusivité du duc ?   159

Les grâces octroyées par des personnalités extérieures :
une contestation de la souveraineté ducale ?   161

Les rémissions accordées par des officiers ducaux   162

Les grâces accordées aux premières entrées de princes
et princesses étrangers   170

Les grâces royales dans lespace bourguignon,
marqueurs dune rivalité des pardons   174

Conclusion   179

Le processus de grâce criminelle dans lespace
bourguignon et les évolutions structurelles
de la lettre de rémission   181

Le processus de grâce sous les ducs de Bourgogne   183

La requête du suppliant   184

Loctroi du pardon princier et la typologie
des formes de grâces   190

La vérification et lentérinement de la grâce   200

Lenregistrement   208

668

Les évolutions structurelles de la lettre de rémission   213

Lexposé des faits : un récit de plus en plus étoffé   213

La titulature et la notification   213

Le récit du crime   215

La question de la langue de rédaction   219

Le dispositif, révélateur de normes juridiques
et administratives   223

La justification et lexpression de la grâce princière   223

Les clauses du dispositif   226

Rédacteurs des lettres et lieux :
les enseignements de leschatocole   232

Conclusion   239

Conclusion de la première partie   241

Deuxième partie

Crime, société et argent

Les enjeux juridiques,
sociaux et financiers des lettres
de rémission bourguignonnes

Rémission et criminalité dans lespace bourguignon   245

La criminalité remise :
diversifiée mais tout de même limitée   248

Une large majorité dhomicides
et de crimes contre les personnes   248

Homicides, meurtres et droit de vengeance   248

Les coups et blessures   254

Les infanticides   255

Les viols   257

Les rapts et enlèvements   260

Les crimes contre les biens   263

Les crimes contre les autorités   268

Les crimes de faux   269

669

Les propos tenus contre les autorités   273

Les trahisons   276

Les rébellions de communautés   279

Les autres cas   282

Les crimes liés au temps de guerre et à la diplomatie   282

Les cas dévasions   283

Les abus de pouvoir   285

Les autres cas   287

Des crimes irrémissibles ?   290

Les évolutions de la criminalité pardonnée :
vers une exclusivité de lhomicide ?   295

Une criminalité remise de moins en moins diversifiée   295

Le crime pardonné dans lespace bourguignon :
des disparités géographiques   300

Après les faits : lévolution de la situation du suppliant
entre le crime et la rémission   303

Une majorité de suppliants en fuite   304

Une proportion élevée de prisonniers
dans les deux Bourgognes   307

Le comté de Flandre, terre de bannis ?   309

De la norme juridique à la grâce :
le rapport entre le droit et la rémission   312

Conclusion   318

La construction du sujet idéal,
entre normes sociales et juridiques   321

La qualité sociale du suppliant : un reflet de la société
des espaces bourguignons ?   324

Une noblesse surreprésentée   324

Les officiers et hommes de guerre   329

Les officiers   329

Les hommes de guerre   333

Les laboureurs   336

Les gens de métier   339

La place minoritaire des femmes
dans les lettres de rémission   344

670

Les autres catégories socioprofessionnelles   349

Les bourgeois   349

Les serviteurs   352

Les valets   353

Les bâtards   355

Les marchands   357

Les clercs   358

Légitimer la grâce du prince : les motifs de la rémission   360

La bonne fama du suppliant : un gage de rémissibilité ?   361

La paix préalable   369

La légitime défense et la colère :
lacceptabilité de lhomicide   374

La place de la victime dans le récit du suppliant   377

Les services rendus au prince : lapanage des nobles,
officiers et hommes de guerre ?   384

Les intercessions en faveur des suppliants :
la mobilisation de réseaux politiques et sociaux   386

Le bon gouvernement de soi : la charge de famille   390

Les autres motifs de la rémission   394

La tentation diabolique   394

La jeunesse et lignorance du suppliant   395

La pauvreté   397

La peine subie par le suppliant   398

Livresse   400

Du laboureur au chevalier :
les inégalités devant la rémission   402

Des récits aux longueurs inégales   402

Des compensations inégalement réparties   410

Conclusion   413

Le prix de la miséricorde princière,
une économie de la grâce ?   415

Structure et vocabulaire de la grâce princière
dans les sources comptables   418

Des informations complémentaires des lettres
de rémission mais souvent laconiques   418

671

Un vocabulaire diversifié pour désigner
la grâce et la nature des sommes versées   422

Le champ lexical de la grâce   422

Diversité et évolution des sommes perçues
par les receveurs des bailliages   424

Un cas particulier : la grâce princière
dans la recette générale de toutes les finances   428

Largent des lettres de rémission   432

La quasi-systématisation de lamende civile   432

Les montants versés : des normes financières ?   442

Le manque dinformation des lettres de rémission   442

Les montants payés dans le duché de Bourgogne   445

Les montants payés dans le comté de Bourgogne   448

Le cas particulier de la recette générale
de toutes les finances   450

La qualité sociale du suppliant,
facteur de lélaboration du montant de lamende ?   452

Lusage des deniers de la grâce princière
et ses évolutions   457

Lentretien et les réparations du domaine princier   457

Lalimentation des caisses personnelles
du duc : le trésor de lÉpargne   459

Création et législation   459

Le receveur de lÉpargne et lorganisation du trésor
en Bourgogne   462

La place des amendes civiles dans lÉpargne
des deux Bourgognes   468

Conclusion   474

Conclusion de la deuxième partie   477

672

Troisième Partie

Les enjeux politiques
de la grâce des ducs de Bourgogne

La rémission, outil dintégration
et vecteur de la souveraineté princière   481

Rémission et villes : un particularisme flamand ?   484

Villes et territoires des Pays-Bas bourguignons :
des identités marquées   484

La distinction entre les rémissions et abolitions
et la qualification des faits   485

Le pardon des villes, entre grâce
et châtiment du prince   493

Les villes graciées dans les deux Bourgognes :
des cas isolés   498

Labolition de Philippe le Bon pour la ville de Paris   505

Lopportunisme politique des ducs
pour imposer la souveraineté princière   508

La grâce princière comme instrument
de fidélisation des sujets   508

Les rémissions du Vendredi Saint   513

Les grâces des premières entrées   516

La lettre de rémission, instrument de la construction
dun État bourguignon ?   523

Le rapport entre le suppliant et le prince :
une relation dialogique ?   524

Lexercice du droit de grâce comme outil
de gouvernement et de centralisation   526

Conclusion   531

Grâce princière et pouvoir urbain

Le cas de la ville de Dijon   533

Les institutions judiciaires de la mairie de Dijon
et leurs rapports avec le duc de Bourgogne   536

673

Le tribunal échevinal, un organe judiciaire
aux pouvoirs limités   536

Le personnel judiciaire échevinal, entre affirmation
de lidentité urbaine et contrôle ducal   541

Les conflits de juridiction et lusage par la mairie
de la grâce princière contre le duc   545

La résistance à la grâce princière   548

Lexistence dun droit de grâce urbain ?   549

Lexclusion de la mairie de la procédure de grâce   551

Les tentatives de contrôle des grâces
lors des premières entrées   556

Le cas dijonnais, représentatif du processus
de centralisation princière   562

Le criminel pardonné, entre justice urbaine
et miséricorde princière. Quelques études de cas   565

Le prévôt Jehan de Marnay : un officier exemplaire ?   566

Gerard Colibet et Guillaume dApremont :
des récits confus et contradictoires   572

Jehan Baseman dit Brossecaille :
lhomicide pour défendre son honneur   575

Le crime de Perrin Gouverneaul le Jeune :
un cas énorme ?   577

Jehan Geliot : une simple erreur ?   579

Jehan Arnoul : un crime contre la ville ?   581

Estiennot Jarrot : agresseur puis victime   583

Conclusion   586

Conclusion de la troisième partie   589

Conclusion générale   591

Sources darchives   599

Outils de travail et sources imprimées   607

Bibliographie   609

674

Index des noms de personnes   647

Table des Figures   659

Table des Tableaux   661