Résumé : L’Arsenal servit dans les années 1630 au maréchal de la Meilleraye à donner des ballets où le désir de se mettre soi-même avantageusement en scène le disputait à la nécessité d’exalter les hauts faits du monarque et de célébrer son pouvoir transformateur sur la nature et la société, à l’image du pouvoir illusionniste du machiniste. Au cœur des ballets était une réflexion sur la notion de merveille, à la fois miracle de l’action royale, magie du spectacle et mise au pas des spectateurs éblouis.