Résumé : La redécouverte des chansons médiévales dans les années 1770, par le marquis de Paulmy et son entourage, est à la fois matière scientifique et prétexte à une (re)création. La « naïveté » de ces chansons, renvoyant à l’état naturel de la société aristocratique, s’inscrit dans le contexte de la crise de l’identité nobiliaire dans la France des Lumières.