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Classiques Garnier

Sommaire biographique

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Les Petits Bourgeois
  • Pages : LI à LXI
  • Réimpression de l’édition de : 1971
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 464
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812414442
  • ISBN : 978-2-8124-1444-2
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1444-2.p.0057
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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1799 : Naissance, à Tours, le 20 mai, Honoré Balzac, fils du « citoyen Bernard-François Balîçac » et de la « citoyenne Anne-Char lotte-Faure Sallamhier, son épouse ». Il sera mis en nourrice à Saint-Cyr-sur-Loire jusqu*à Vâge de quatre ans. Il aura deux sœurs : Laure, née en 1800, et Laurence, née en 1802; un frère, Henri, né en i8oy, 1804 : Il entre à la pension Le Guay, à Tours. 1807 : Il entre, le 22 juin, au collège des Oratoriens de Vendôme, qVilquittera, après un rigoureux internat, le 22 avril 181 1814 : Pendant Tété, il fréquente le collège de Tours. En novembre, il suit sa famille à Paris, rue du Temple. 1815 : Il fréquente deux institutions du quartier du Marais, rinstitution Lepître, puis, à partir d*octobre, Vinstitution Ganser et suit vraisemblablement les cours du lycée Charlemagne.

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1816 : En novembre, il s*inscrit à la Faculté de Droit et entre, comme clerc, chev^ Guillonnet-Merville, avoué, rue Coquillière, 1818 : Il quitte, en mars, Vétude de Guillonnet-Merville pour entrer dans celle de Passe^^, notaire, ami de ses parents et qui habite la même maison, rue du Temple, Il rédige des Notes sur l'immortalité de l'âme. 1819 : Vers le août, Bernard-François Balf(ac, retraité de radministration militaire, se retire à Villeparisis avec sa famille. Honoré, bachelier en droit depuis le mois de janvier, obtient de rester à Paris pour devenir homme de lettres. Installé dans un modeste logis mansardé, rue Lesdiguières, il y compose une tragédie^ Cromwell, qui ne sera ni Jouée, ni publiée de son vivant, 1820 : Il commence Falthurne et Sténie, deux récits qVil n*achè¬ vera pas. Le 18 mai, il assiste au mariage de sa sœur Laure avec Eugène Surville, ingénieur des Ponts et Ghaussées, Ses parents donnent congé rue Lesdiguières pour le janvier 1S21, 1821 : Le F^ septembre sa sœur Laurence épouse M, de Montîçaigle, 1822 : Début de sa liaison avec Laure de Berny, âgée de quarante- cinq ans, dont il a fait la connaissance à Villeparisis Vannée précédente; elle sera pour lui la plus vigilante et la plus dévouée des amies. Pendant Vété, il séjourne à Bayeux, en Normandie, avec les Surville,

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Ses parents emménagent avec lui à Paris, dans le Marais, rue du Roi-Doré. Sous le pseudonyme de Lord Khoone, il publie, en colla¬ boration, L'Héritière de Birague et Jean-Louis; puis, seul, Clotilde de Lusignan. Le Centenaire et Le Vicaire des Ardennes, parus la même année, sont signés Horace de Saint-Aubin. 1823 : Au cours de F été, séjour en Tour aine. La Dernière Fée, par Horace de Saint-Aubin. 1824 : Vers la fin de F été, ses parents ayant regagné Villeparisis, il s*installe rue de Tournon. Annette et le Criminel (Argow le Pirate), Horace de Saint-Aubin. Sous Vanonymat : Du Droit d'Aînesse ; Histoire impartiale des Jésuites. 1825 : Associé avec Urbain Canel, il réédite les œuvres de Molière et de La Fontaine. En avril, bref voyage à Alençon. Début des relations avec la duchesse d^Abrantès. Sa sœur Laurence meurt le 11 août. Wann-Chlore, par Horace de Saint-Aubin. Sous F ano¬ nymat : Code des gens honnêtes. 1826 : Le juin, il obtient un brevet d^imprimeur. Associé avec Barbier, il s*installe rue des Marais-Saint-Germain ( aujourdFui rue Visconti). Au cours de F été, sa famille abandonne Villeparisis pour se fixer à Versailles. 1827 : Le ij juillet, avec Laurent et Barbier, il crée une société pour F exploitation d*une fonderie de caractères d^impri- merie.

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1828 : Au début du printempSy Balt^ac s'installe i, rue Cassini, près de l'Observatoire. Ses ajfaires marchent mal : il doit les liquider et contracter de lourdes dettes. Il revient à la littérature : du ij septembre à la fin d'octobre, il séjourne à Fougères, che^ le général de Pommereul, pour préparer un roman sur la chouannerie. 1829 : Balzac commence à fréquenter les salons : il est re(^u che^ Sophie Gay, che^^ le baron Gérard, chet^ Mme Hamelin, che^i la princesse Bagration, che^ Mme Récamier. Début de la correspondance avec Mme Zulma Garraud qui, mariée à un commandant d'artillerie, habite alors Saint- Gjr-l'Ecole. Le 19 juin, mort de Bernard-François Balzac. En mars a paru, avec la signature Honoré Balîçac, Le Dernier Chouan ou La Bretagne en 1800 qui, sous le titre définitif Les Chouans, sera le premier roman incorporé à La Comédie humaine. En décembre. Physiologie du Mariage, « par un jeune célibataire ». 1830 : Bal^çac collabore à la Revue de Paris, à la Revue des Deux Mondes, ainsi qu'à divers journaux : le Feuilleton des Journaux politiques, La Mode, La Silhouette, Le Voleur, La Caricature. Il adopte la particule et commence à signer « de Balzac ». Avec Mme de Bernj, il descend la Loire en bateau (juin) et séjourne, pendant l'été, dans la propriété de La Grenadière, à Saint-Gjr- sur-Loire. A l'automne., il devient un familier du salon de Gharles Nodier, à VArsenal. Premières « Scènes de la vie privée » : La Vendetta; Les Dangers de Tinconduite (Gobseck) ; Le Bal de Sceaux; Gloire et Malheur (La Maison du Chat-

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qui-pelote) ; La Femme vertueuse (Une double famille); La Paix du ménage. Parmi les premiers « contes philosophiques » ; Les Deux Rêves, L'Élixir de longue vie... 1831 : Désormais consacré comme écrivain, il travaille avec achar¬ nement, tout en menant, à ses heures, une vie mondaine et luxueuse, qui ranimera indéfiniment ses dettes. Ambi¬ tions politiques demeurées insatisfaites. La Peau de chagrin, roman philosophique. Sous Vétiquette « Contes philosophiques » ; Les Proscrits; Le Chef- d'Œuvre inconnu... 1832 : Entrée en relations avec Mme Hanska, « VÉtrangère y>, qui habite le château de Wier^chon^nia, en Ukraine. Il est rhôte de M. de Margonne à Saché (où il a fait et fera d^autre s séjours) ; puis des Carraud, qui habitent maintenant Angoulême. Il est devenu Vami de la marquise de Castries, quH rejoint en août à Aix-les-Bains et qull suit en octobre à Genève : désillusion amoureuse. Au retour, il passe trois semaines à Nemours auprès de Mme de Bernj. Il a adhéré au parti néo-légitimiste et publié plusieurs essais politiques. La Transaction (Le Colonel Chabert). Parmi de nou¬ velles « Scènes de la vie privée » : Les Célibataires (Le Curé de Tours) et cinq « scènes » distinctes qui seront groupées plus tard dans La Femme de trente ans. Parmi de nouveaux « contes philosophiques » ; Louis Lambert. En marge de la future Comédie humaine : premier dixain des Contes drolatiques. 1833 : Début d'une correspondance suivie avec Mme Hanska. Il la rencontre pour la première fois en septembre à

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Neuchâtel et la retrouve à Genève pour la Noël. Contrat avec Mme Béchet pour la puhlicationy achevée par Werdet, des Études de mœurs au xix® siècle qui, de iSjj à iS}7, paraîtront en dou^e volumes et qui sont comme une préfiguration de La Comédie humaine (là IV : « Scènes de la vie privée y>. ]/ à VIII : « Scènes de la vie de province ». IX à XII : « Scènes de la vie parisienne »). Le Médecin de campagne. Parmi les premières « Scènes de la vie de province » : La Femme abandonnée; La Grenadière; L'Illustre Gaudissart; Eugénie Grandet ( décembre ). 1834 : Retour de Suisse en février. Le 4 juin naît Maria du Fresnay, sa fille présumée. Nouveaux développements de la vie mondaine : il se lie avec la comtesse Guidoboni-Visconti. La Recherche de l'absolu. Parmi les premières « Scènes de la vie parisienne » : Histoire des Treize (/. Ferra- gus, 1S77. II. Ne touchez pas la hache (La Duchesse de Langeais), i S77-1S74. III. La Fille aux yeux d'or, 1834-1 S^j). 1835 : Une édition collective <^'Études philosophiques (iSjj- 1840) commence à paraître cheî^ Werdet. Au printemps, Balzac s*installe en secret rue des Batailles, à Chaillot. Au mois de mai, il rejoint Mme Hanska, qui est avec son mari à Vienne, en Autriche; il passe trois semaines auprès d^elle et ne la reverra plus pendant huit ans. Le Père Goriot (1874-1874). Melmoth réconcilié. La Fleur des pois (Le Contrat de mariage). Séraphîta. 1836 : Année agitée. Le 20 mai naît Lionel-Richard Guidoboni- Visconti, qui est peut-être son fils naturel. En juin.

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Balzac gagne m procès contre la Revue de Paris au sujet du Lys dans la vallée. En juillet, il doit liquider La Chronique de Paris, qu'il dirigeait depuis janvier. Il va passer quelques semaines à Turin; au retour, il apprend la mort de Mme de Berny, survenue le 2j juillet. Le Lys dans la vallée. L'Interdiction. La Messe de l'athée. Facino Cane. L'Enfant maudit . Le Secret des Ruggieri (La Confidence des Ruggieri). 1837 : Nouveau voyage en Italie (février-avril) : Milan, Venise, Gênes, Tivourne, Florence, le lac de Come. La Vieille Fille. Illusions perdues (début). César Birotteau. 1838 : Séjour à Frapesle, près d'issoudun, où sont fixés désormais les Carraud (février-mars) ; quelques jours à Nohant, che^ George Sand. Voyage en Sardaigne et dans la pénin¬ sule italienne (avril-mai). En juillet, installation aux fardies, entre Sèvres et Ville-d'Avray. La Femme supérieure (Les Employés). La Maison Nucingen. Début des futures Splendeurs et Misères des courtisanes (La Torpille). 1839 : Balzac est nommé, en avril, président de la Société des Gens de Lettres. En septembre-octobre, il mène une campagne inutile en faveur du notaire Peytel, ancien co-directeur du Voleur, condamné à mort pour meurtre de sa femme et d'un domestique. Activité dramatique : il achève L'École des Ménages et Vautrin. Candidat à l'Aca¬ démie française, il s'efface, le 2 décembre, devant Victor Hugo, qui ne sera pas élu. Le Cabinet des antiques. Gambara. Une fille d'Ève.

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Massimilla Doni. Béatrix ou les Amours forcés. Une princesse parisienne (Les Secrets de la princesse de Cadignan). 1840 : Vautrin, créé le 14 mars à la Porte-Saint-Martin^ est interdit le 16. Bali^ac dirige et anime la Revue parisienne, qui aura trois numéros (juillet-août-septembre) ; dans le dernier, la célèbre étude sur La Chartreuse de Parme. En octobre, il sHnstalle 19, rue Basse (aujourd'hui la « Maison de Balc^ac y>, 4y, rue Rajnouard), Pierrette. Pierre Grassou. Z. Marcas. Les Fantaisies de Claudine (Un prince de la bohème). 1841 : Le 2 octobre, traité avec Furne et un consortium de libraires pour la publication de La Comédie humaine, qui paraîtra avec un Avant-propos capital, en dix-sept volumes (1842-1848) et un volume posthume (i8jj). Le Curé de village (1899-1841), Les Lecamus (Le Martyr calviniste). 1842 : Le 19 mars, création, à VOdéon, des Ressources de Quinola. Mémoires de deux jeunes mariées. Albert Savarus. La Fausse Maîtresse. Autre Étude de femme. Ursule Mirouët. Un début dans la vie. Les Deux Frères (La Rabouilleuse). 1843 : Juillet-octobre : séjour à Saint-Pétersbourg, auprès de Mme H an ska, veuve depuis le 10 novembre 1841; retour par VAllemagne. Le 26 septembre, création, à rOdéon, de Paméla Giraud. Une ténébreuse affaire. La Muse du département. Honorine.

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Illusions perdues, complet en trois parties Deux Poètes, iSjj. IL Un grand homme de province à Paris, iSj^. IIL Les Souffrances de l'inventeur, 1843). 1844 : Modeste Mignon. Les Paysans (début). Béatrix (//. La Lune de miel). Gaudissart IL 1845 : Mai-août : Balzac rejoint à Dresde Mme Hanska, sa fille Anna et le comte Georges Mnisf^ech; il voyage avec eux en Allemagne y en France, en Hollande et en Belgique. En octobre-novembre, il retrouve Mme Hanska à Chalons et se rend avec elle à Naples. En décembre, seconde candi¬ dature à rAcadémie française. Un homme d'affaires. Les Comédiens sans le savoir. 1846 : Fin mars : séjour à Rome avec Mme Hanska; puis la Suisse et le Rhin jusqu^à Francfort. Le iy octobre, à Wiesbaden, Balîçac est témoin au mariage d'Anna Hanska avec le comte Mnis^ech. Au début de novembre, Mme Hanska met au monde un enfant mort-né, qui devait s'appeler Victor-Honoré. Petites Misères de la vie conjugale (1841-1846). L'En¬ vers de l'histoire contemporaine (premier épisode). La Cousine Bette. 1847 • De février à mai, Mme Hanska séjourne à Paris, tandis que Balzac s'installe rue Fortunée (aujourd'hui rue Balî^ac). Le 28 juin, il fait d'elle sa légataire universelle. Il la rejoint à Wier^chownia en septembre. Le Cousin Pons. La Dernière Incarnation de Vautrin

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{dernière partie de Splendeurs et Misères des courti¬ sanes). 1848 : Rentré à Paris le i j février, il assiste aux premières journées de la Révolution. La Marâtre est créée, en mai, au Théâtre historiquereçu en août au Théâtre-Français, nj sera pas représenté. A. la fin de septembre, il retrouve Mme H an ska en Ukraine et reste avec elle jusqu^ au printemps de iSjo. L'Initié, second épisode de L'Envers de l'histoire con¬ temporaine. 1849 : Deux voix à VAcadémie française le 11 janvier (fauteuil Chateaubriand) ; deux voix encore le 18 (fauteuil Va- tout). Ta santé de Balzac, déjà éprouvée, s*altère gra¬ vement : crises cardiaques répétées au cours de Vannée. 1850 : Le 14 mars, à B erdit cheff, il épouse Mme H an ska. Malade, il rentre avec elle à Paris le 20 mai et meurt le 18 août. Sa mère lui survit jusqu^en 1844 femme jusqu^en 1882. Son frère Henri mourra en i8j8; sa sœur Taure en i8yi. 1854 : Publication posthume du Député d'Arcis, terminé par Charles Rabou. 1855 : Publication posthume des Paysans, terminé sur Vinitiative de Mme Honoré de Balt^ac. Édition, commencée en i8jy, des Œuvres complètes en vingt volumes par Houssiaux, qui prend la suite de Furne comme concessionnaire (/ à

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XVIIL La Comédie humaine. XIX, Théâtre. XX. Contes drolatiques). 1856-1857 : Publication posthume des Petits Bourgeois, roman terminé par Charles Rabou. 1869-1876 : Édition définitive des Œuvres complètes de Balv^ac en vingt-quatre volumes che^ Michel Lévj, puis Calmann- Lévj. Parmi les « Scènes de la vie parisienne » sont réunies pour la première fois les quatre parties de Splen¬ deurs et Misères des courtisanes.