Résumé : Les sciences sociales semblent avoir du mal à donner des réponses scientifiquement défendables, socialement efficaces et humainement respectueuses face à la hausse des intolérances nationalistes. Il importe d’exposer les failles des sciences sociales dans l’analyse du fait national ainsi que leurs conséquences sur le plan pratico-politique. Car ce dont témoigne la fragilité des petites nations, c’est bien qu’aucune nation n’est une essence immortelle et intemporelle.