Résumé : Mirbeau est souvent vu comme un écrivain « dégoûtant », qui ferait de l’obscénité une publicité, mais lui-même ne cesse d’exprimer son dégoût pour une telle littérature. Quel est alors le bon usage du dégoût pour Mirbeau ? Il semble que celui-ci prenne toujours les mêmes formes linguistiques, résolvant le paradoxe de l’obscénité. Le dégoût, consubstantiel à l’écriture, permet de lier thérapie personnelle et critique sociale.