Résumé : Mirbeau entretient un rapport paradoxal à l’égard de l’école zolienne : s’il admire l’œuvre de Zola, il souscrit à de nombreux arguments des détracteurs du naturalisme qui lui reprochent son matérialisme étroit, sa tendance à rapetisser les histoires et les personnages, etc. Cet article se propose d’étudier les stratégies narratives expérimentées par Mirbeau pour renouveler le modèle romanesque dominant, en s’appuyant sur les exemples successifs de L’Abbé Jules et de quelques contes.