Résumé : Cet article étudie les voies alternatives du contact que sont les alliances franco-indiennes ambiguës, par la mise en regard de deux textes, L’Histoire de la Nouvelle-France de Marc Lescarbot et les Voyages de Samuel de Champlain. Le premier fait la part belle à l’autorité française et à la soumission des natifs, tandis que le second inverse la perspective et souligne combien le rapport de force est plutôt favorable aux autochtones dans le commerce des fourrures duquel dépendent des Français en faible nombre.