Résumé : De nombreuses poésies latines (tropes et séquences) ont été composées et insérées à partir du ixe siècle dans la musique liturgique. Issues de chants préexistants, elles étaient par essence destinées à être chantées. L’analyse du rapport texte/mélodie doit donc déborder celle du donné lui-même, se conjuguant à l’étude du rapport à l’ancien chant. Ce corpus fait ici l’objet d’une présentation succincte, suivie d’un aperçu des études menées conjointement depuis quelques années par philologues et musicologues.